Un jour, un homme ayant beaucoup marché s’est arrêté, et s’est découvert
Et puis son cœur est passé du murmure à la parole, claire, limpide
L’homme se remit à marcher
Plus solide, plus enraciné, plus joyeux
Sur le bon chemin, rarement sur le mauvais
En prenant conscience de ce qu’il est, de ce qu’il n’est pas
De ce qu’il veut, de ce qu’il ne veut pas
Un jour, un homme ayant beaucoup marché s’est arrêté, et s’est guéri
Ses souvenirs, ses blessures, ses pleurs, ses cris
Il les a accueillis, et aimés
Des miracles sont survenus, les cicatrices ont disparu, la connaissance a émergé, la Sagesse s’est installée